dimanche 20 septembre 2015

Série Casques - Casque - Adrian - Français - 100%Carton




Ces casques sortent des usines Japy Frères (Les usines Japy étant spécialisées en emboutissage) à Paris (rue Albouy) et à Beaucourt, près de Belfort, et d'autres entreprises (Compagnie Coloniale, Reflex, Jouet de Paris, Société des Phares Auteroche, Dupeyron, Compagnie des compteurs, et Bonnet, sur le boulevard Beaumarchais à Paris) et ont été conçus à l'aide de Louis Kuhn, chef de l'atelier d'agrafage mécanique des établissements Japy Frères

Le casque Adrian, métallique, commence à doter les unités à partir de septembre 1915 ; il est, dans les faits, perçu à partir de 1916 par l’ensemble des poilus. Il se compose d’une bombe métallique de 7/10e de millimètre d’épaisseur sur laquelle sont rivetés un cimier, une visière et un couvre nuque, un insigne d’arme complète l’ensemble métallique ; l’intérieur est doublé en cuir de mouton, des bandes d’aluminium ondulé assurent à la fois son maintien sur la tête et l’aération. Le nouveau casque est peint en gris artillerie , la couleur du canon de 75 ; il existe en trois tailles et pèse entre 670 et 750 grammes

Ils ont été commandés par le sous-intendant militaire Louis Adrian, et en gardent ce nom d'« Adrian ».

Ce qu'il faut retenir...
Louis Auguste Adrian.
Le Général Louis Auguste Adrian repose dans la commune de Genêts (50530) dans la Manche - Nord Cotentin.
L'étude d'un casque simplifié dont le prototype sera présenté le 13 avril 1915. 
L'adoption en est faite le 21 mai et il est commandé à 1.600.000 exemplaires le 5 juin, aux usines Japy (secondés par 5 industriels parisiens).
 

Sources: Hors Série - La Gazette des Uniformes - L'uniforme du Poilu 1914-18.

Rappel: Le concepteur de ce casque s’appelait Louis Kuhn.

 
Casque Adrian de l'infanterie française modèle 1915.
Louis Auguste Adrian (Metz, 1859 - Paris, Val-de-Grâce, 1933), fut un ingénieur polytechnicien et un intendant militaire français connu pour avoir fait produire1 le casque Adrian qui équipera les armées françaises dans le courant de la Première Guerre mondiale et au début de la Seconde. On lui doit aussi le « baraquement Adrian », un baraquement militaire démontable.

 
Le casque Adrian était conçu pour protéger les soldats des éclats des obus qui explosaient au-dessus des tranchées. La présence d'un cimier est une réminiscence des casques de cavalerie ; il est destiné à amortir des chocs venant par le dessus (le cimier s'écrase, puis le choc est transmis à la bombe du casque). 
 
Cimier.
Le casque Adrian s'inspire de la bourguignotte du Moyen Âge. Comme la plupart des casques de cette époque, il n'était pas question d'essayer d'arrêter directement une balle de fusil ou de mitrailleuse. 
 
Bourguignotte.
Fabriqué dans une tôle d'acier laminé d'une épaisseur de 0,7 mm, le casque, qui ne pèse que de 670 à 750 grammes, est plus léger que les casques allemands (Stahlhelm) et britanniques (casque Brodie) qui apparurent par la suite ( pour le casque allemand, fin 1915 pour le casque anglais).

Important: Ce modèle de casque fut utilisé dans différents pays à travers le monde tels la Belgique, la Russie, la Roumanie, l'Italie et la Serbie.

L'Excellence Française est là pour faire briller les couleurs de la France. Elle est devenue la référence de ce qui se fait de mieux dans notre pays.

Avis et rappel à la législation en vigueur

L'article R.645­1 du Code pénal punit d'une contravention de cinquième classe passible d'une amende le port ou l'exhibition en public d'un uniforme, insigne ou emblème rappelant ceux portés par les membres d'une organisation déclarée criminelle par le tribunal de Nuremberg (SS, la Gestapo, SD et corps des chefs nazis) ou par toute personne reconnue coupable pour crime contre l'humanité.

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